Publié dans Société

Crise alimentaire à Ambatolava - Le BNGRC dément la mort de 120 personnes 

Publié le mardi, 18 avril 2023

La population dans la Commune rurale Ambatolava, District de Vangaindrano, Région d’Atsimo-Atsinanana, fait face à une crise alimentaire, sociale et sanitaire. 3 « Fokontany » sur 7 en sont les principales victimes, à savoir  Morafeno, Bezavo, Imambe.

Selon une source locale publiée hier par une presse locale, la Commune rurale d'Ambatolava est dans une situation alimentaire très critique, depuis févier dernier. Dans ce cadre, 120 personnes sont décédées, 400 autres sont contraintes de quitter leur village pour se réfugier ailleurs. Par ailleurs, 3.000 personnes sont atteintes de la malnutrition, 60 % des habitants nécessitent une prise en charge au niveau du Centre de santé de base (CSB) à cause du paludisme.

Face à cette situation, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a effectué une investigation à travers le chef de District de Vangaindrano. « Nous ne disposons pas d’une équipe sur place. Sur ce, nous avons recours aux autorités locales », soutient le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja. « Notre représentant a déjà envoyé le rapport cet après-midi même (ndlr : hier) et a démenti cette information. Certes, la crise alimentaire existe dans la Commune rurale d'Ambatolava, mais pas au point de tuer 120 personnes en l'instance de quelques jours », dixit-il dans une interview. Lui de réitérer que cette pratique est devenue une habitude pour certains. Leur but étant de lancer une alerte aux autorités concernant leur cas. Selon une source locale, depuis que l’organisme « Madagascar National Parks » (MNP) a mis en place en 2012 un projet pour la protection de la forêt locale, la population a cessé son activité qui est l'agriculture. Elle ne dispose plus de terre pour cultiver. 

En rappel, le BNGRC a déjà réalisé une opération qui consiste à distribuer des nourritures pour les victimes du passage du cyclone Freddy ainsi que la sècheresse dans le pays. Les actions se poursuivent encore. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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